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Retail Scan Services: Les clés pour optimiser le commerce de détail

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Retail Scan Services: Les clés pour optimiser le commerce de détail | business-magazine.mu

Rendre les produits dans les grandes surfaces plus attrayants, augmenter leur chance d’être achetés. Telle est la spécialité de Retail Scan Services. Elle est l’une des rares sociétés à Maurice à proposer du ‘marketing retail’.

Sise à Quatre-Bornes, Retail Scan Services (RSS), opérationnelle depuis 2011, est une société d’études et de services marketing spécialisée dans le commerce de détail. Le directeur de l’entreprise, Jean Michel Le Maire, évoluait dans ce même domaine en France et à La Réunion avant de prendre la décision, il y a six ans, de rentrer au pays. «RSS est née du souhait d’apporter mon savoir-faire en matière de ‘retail marketing’ à Maurice, mon île natale», souligne-t-il.

Dotée d’un effectif de 25 personnes, RSS propose plusieurs services, dont la formation en merchandising, soit les techniques qui permettent d’optimiser les rayons dans les surfaces de vente en tenant compte des besoins et des attentes du consommateur. «C’est une fois devant les rayons que le client se pose cette question : ‘J’achète ou je n’achète pas’», rappelle Jean Michel Le Maire. Pour étayer ses dires, il indique que selon des études, 50 % des décisions d’achat sont prises en magasin. En conséquence, ajoute-t-il, «plus les rayons sont attrayants et les produits bien installés, plus les ventes augmentent.»

Jean Michel Le Maire explique que le consommateur fait face à deux phases en magasin : le temps subi et le temps choisi. «Le temps subi est tout ce que le consommateur est obligé de faire lorsqu’il se rend à un libre-service comme trouver un parking, se procurer un caddie ou se mettre dans une file d’attente tandis que le temps choisi, c’est quand le consommateur fait des achats.» Le directeur de RSS avance que le rôle d’un magasin est de s’assurer que le temps subi soit le plus court possible mais que le temps choisi, par contre, soit étendu. «Lors du temps choisi, le consommateur achète des produits d’impulsion. Or, ceux-ci sont des produits à marge», précise-t-il. À savoir que la formation de RSS en merchandising s’adresse aussi bien aux supermarchés, hypermarchés, magasins et autres grandes surfaces qu’aux fournisseurs. «Le but est de travailler ensemble afin d’optimiser les rayons. En ce faisant, le chiffre d’affaires du rayon augmente.»

L’entreprise propose également à sa clientèle les indicateurs clés de performance (ICP). Grâce à ces données, un magasin est plus à même de se tenir au courant de l’évolution des produits en rayon. Pour obtenir les ICP, RSS réalise des enquêtes dans les magasins. «Nous suivons la réaction du consommateur face au produit», indique Jean Michel Le Maire. Ce service est principalement destiné aux compagnies d’une certaine envergure ayant un département marketing structuré et des Brand Managers.

RSS peut réaliser, par ailleurs, l’étude «Shopper». L’objectif, dans ce cas, est de cerner le comportement du consommateur mauricien dans les différents points de vente de l’île. «Nous avons recours à la typologie. Grâce à celle-ci, nous avons pu constater que les habitants de l’Ouest ne consomment pas comme ceux de l’Est, par exemple.»

À la question de savoir s’il y a une demande à Maurice pour ce type d’étude de marché, le directeur de RSS réplique que bien que le climat des affaires ne soit pas au mieux de sa forme, incitant les sociétés de l’île à être moins dépensières, les études de marché demeurent un service essentiel. Ce sont, estime-t-il, «des financements obligatoires car il s’agit d’informations et d’analyses pointues. Plus la société est informée, plus elle accroît son efficacité.»

En plus de la grande distribution, RSS ambitionne cette année de toucher d’autres types de commerces de détail. Cette diversification, qui a déjà été enclenchée, a amené la compagnie à travailler avec des banques par le biais du «mystery shopping» (NdlR : technique qui consiste à envoyer dans une entreprise des clients formés, chargés de jauger la qualité du service au moyen de critères spécifiques). Enfin, en sus de ses activités à Maurice, RSS est présente dans la région de l’océan Indien, à travers des partenariats.

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