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SAINT-LEU La résurrection numérique de l’Apolonia

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SAINT-LEU La résurrection numérique de l’Apolonia | business-magazine.mu

L’ancien hôtel de Nouvelles Frontières renaît sous les traits d’une résidence de tourisme de luxe. Une résurrection doublée d’une digitalisation complète du processus de vente.

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C’est bien plus qu’une renaissance ; c’est une véritable résurrection ! À l’abandon depuis 2005 suivant le départ de Nouvelles Frontières, l’ancien Grand Hôtel Apolonia se prépare à une seconde jeunesse sous les traits avantageux d’une résidence hôtelière quatreétoiles baptisée Santa-Apolonia.

Depuis dix ans, nombre de projets visant la rénovation de la belle bâtisse avaient vu le jour, puis avaient avorté les uns après les autres. L’opération, portée depuis quelques mois par le groupe ALSEI et sa marque Opale, déployée sur La Réunion, semble cette fois promise à un meilleur avenir. Sur le papier, le projet s’avère plus que séduisant. L’architecture se veut moderne tout en préservant quelques clins d’œil à la tradition créole, l’ensemble au cœur d’un site verdoyant, sécurisé et doté d’une piscine de 70 mètres carrés.

Le programme, dont les travaux viennent de démarrer, prévoit une centaine d’appartements, du studio au T4 qui seront loués aux touristes sur un modèle d’affaires d’appart’hôtel. Reste à séduire les investisseurs afin de lever une partie des 10 millions d’euros nécessaires au projet et convaincre ainsi les banques de s’engager dans l’aventure. La commercialisation des appartements a débuté il y a un peu moins d’un an. La livraison du chantier reste, quant à elle, prévue pour juin 2019. 


Acheter en quelques clics

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La résurrection de l’Apolonia s’accompagne d’une véritable révolution numérique dans le domaine de l’immobilier. Le groupe ALSEI vient, en effet, d’intégrer dans quatre de ses  programmes, dont deux à La Réunion, la solution digitale proposée par la start-up LegaLife. «L’outil permet à l’acquéreur de disposer d’un espace personnel depuis lequel il peut suivre l’avancée du chantier et accéder à l’ensemble des documents du dossier d’acquisition, télécharger des pièces destinées au notaire et même envoyer des courriers recommandés électroniques», précise Thomas Rivoire, fondateur de LegaLife.


Sur un site verdoyant et sécurisé, son architecture moderne fait quelques clins d’œil à la tradition créole

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Ancien notaire, Thomas Rivoire s’est lancé en 2013 avec deux amis, diplômé d’HEC pour l’un, polytechnicien pour l’autre, dans l’aventure de la digitalisation des documents juridiques et des actes notariés. «Le partenariat que nous avons signé avec le promoteur ALSEI est une déclinaison de notre offre», dit-il. À la clé, des gains de productivité pour le promoteur grâce à l’accélération des délais de traitement et une grande simplicité d’utilisation pour l’acquéreur. Si le contrat de réservation se signe bien de manière digitale, l’acquisition d’un bien suppose encore une rencontre physique avec un commercial. «Effectivement, le pas d’acheter directement un logement sur Internet n’a pas été franchi», admet Thomas Rivoire. Techniquement, cela ne pose aucun problème mais on n’achète pas un appartement comme on achète un tee-shirt. La rencontre in situ avec une personne en charge de la commercialisation reste un facteur rassurant pour l’investisseur. Mais on y viendra, c’est juste une question d’évolution des modes de consommation.

D’ici là, Santa-Apolonia sera sorti de terre. À Saint-Leu, tout le monde l’espère.

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