Vincent Rogers: « Nous créons un ‘world-class resort’dans le Nord »

Le président de la Compagnie de Mont Choisy parle de son projet résidentiel qui sera développé sur 700 arpents dans le Nord. Axé autour d’un golf, ce world-class resort proposera un style de vie unique aux acquéreurs.

BUSINESSMAG. Présentez-nous la Compagnie de Mont Choisy et sa vision dans le domaine de l’immobilier.

La Compagnie de Mont Choisy est un domaine familial d’environ 1800 arpents dans le nord de l’île que mon grand-père et ses proches ont acquis avant la Seconde Guerre mondiale. Après plus de 75 ans d’activité agricole, notre conseil d’administration a décidé de transformer environ 700 arpents des terres de la compagnie en un world-class resort axé autour d’un golf et proposant des services annexes. Il offrira un cadre de vie unique aux étrangers comme aux Mauriciens. Afin de mener à bien ce projet, nous avons fait équipe avec des professionnels de haut calibre tout en nous assurant que le résultat final sera non seulement conforme à nos objectifs financiers mais qu’il créera aussi beaucoup de richesse pour notre pays en respectant nos valeurs familiales et sociétales…

BUSINESSMAG. Quelle sera la particularité de ce projet ?

Nous avons d’abord un emplacement exceptionnel qui fait à la fois partie de Grand Baie, de Mon Choisy, de Trou aux Biches et de Triolet. Nous tenons aussi à faire la part belle à la qualité de vie sur notre domaine à travers un golf de haute facture qui sera avant tout agréable et autour duquel s’articuleront des activités de plein air telles que la marche, le jogging, le VTT, le tennis et l’équitation. Notre golf sera très « vert » puisqu’il sera arrosé par l’eau que nous rachèterons de la station d’épuration de la Wastewater Management Authority jouxtant nos terres. Nous préservons et valorisons notre cœur historique et nos ruines qui nous racontent la vie à l’île Maurice d’il y a 100 ans. Nous partageons notre passion d’agriculteur en conservant ou en développant notre ferme, nos vergers, notre nature endémique, indigène et exotique et même une culture d’aloès. Last but not least, nous voulons offrir à nos clients l’accès à un beach club privé à Trou aux Biches...

BUSINESSMAG. Plusieurs projets immobiliers haut de gamme se sont retrouvés en difficulté ces derniers mois. Comment le vôtre sera-t-il un succès ?

Sans vouloir paraître prétentieux, je vous dirai que le projet de la Compagnie de Mont Choisy marche déjà car à ce jour, nous avons réalisé des préventes de plus de Rs 4 milliards et avons reçu suffisamment de dépôts pour démarrer. Une fois les derniers permis des ministères concernés obtenus, le Board of Investment émettra notre certificat d’Integrated Resort Scheme (IRS) et nous pourrons donner le premier coup de pioche à notre projet. Si tout se passe comme nous l’espérons, ce sera avant la fin de l’année.

BUSINESSMAG. Le segment IRS/Real Estate Scheme (RES) souffre-t-il, selon vous, d’un phénomène de saturation à Maurice ?

Je pense que le secteur a été beaucoup secoué par la crise mondiale mais nous constatons une certaine reprise en 2014, en particulier auprès de la clientèle française…

BUSINESSMAG. Parlez-nous des différentes unités résidentielles du projet. Combien coûtent-elles ?

Nous avons commercialisé des villas, des appartements et des penthouses donnant sur le golf ou à l’intérieur de notre parc. Les superficies de nos produits dits standard varient de 150 m² pour un appartement de deux chambres à coucher à plus de 900 m² pour une villa, sans compter la piscine sur mesure, pour les clients qui souhaitent en avoir une. 

Nos prix sont raisonnables pour des produits raffinés portant la signature de l’architecte de renommée mondiale Stefan Antoni : ils commencent à Rs 17,9 millions. Une description détaillée des prestations offertes et les prix des produits sont affichés sur notre site web - www.montchoisy.com.

BUSINESSMAG. Pouvez-vous nous donner des détails des réservations à ce stade ?

À ce jour, nous avons réalisé la prévente de plus de 80 % des unités de la Phase 1 de notre projet et de 100 % des villas de la Phase 2 à travers des contrats de réservation. Un certain nombre de clients potentiels attendent, en outre, le lancement de villas additionnelles.

BUSINESSMAG. Dans quelle mesure la collaboration entre les secteurs public et privé est-elle nécessaire dans le cadre d’un projet comme le vôtre ?

Un projet de cette envergure ne peut se réaliser que si le privé et le public décident de collaborer. Son impact sur le développement du pays est tel qu’il est normal qu’en dehors d’une top team d’investisseurs et de prestataires de services du privé, nous ayons aussi et surtout besoin de la réactivité et des compétences des responsables des ministères et organismes concernés, de l’appui des décideurs politiques et même parfois de la driving force de notre Premier ministre. Nous n’en serions pas là aujourd’hui sans ce gros travail d’équipe.