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Ode au mauricianisme !

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Ode au mauricianisme ! | business-magazine.mu

Quand les pierres nous parlent

De face, elle est peinte de mauve et de motifs de clés en blanc. En coulisse, elle s’arrête sur une alliance d’un autre temps, mais dont le souvenir reste figé dans la pierre. Dans une autre photo, la pierre se présente altière et massive, audelà de la mer, sous l’habit d’un îlot loin de nos côtes. La pierre est photographiée sous son jet d’origine, ses multiples transformations dans l’objectif de Jano Couacaud. La matière géologique construit le propos de l’ouvrage illustré Ile Maurice : l’Age de Pierre lancé le 5 décembre par le photographe. Publié par Totem Editions (et soutenu par l’Atelier), le livre met en lumière des monuments et des lieux méconnus de l’île, mais aussi à travers des photos – qui peuvent paraître banales – mais qui permettent de voir sous un autre angle ces témoins du temps, de l’évolution d’une société, de son folklore. Car si les murs peuvent avoir des oreilles, les pierres eux parlent.

• Disponible à l’Atelier à Rs 1 650

La fin d’une aventure rhodésienne

\Dans une chronologie, bousculée par les projections et les flashbacks, et portée par une chorale d’histoires intimistes, Jean-Pierre Lenoir relate le début de la fin d’une aventure dans La Vallée des hippopotames, le déclin d’une expérience entrepreneuriale pour une vingtaine de fermiers blancs mauriciens et leurs familles dans le sud-est de la Rhodésie. « (…) Un peu comme le fut en son temps le célèbre Carnaval des Dieux de Robert C. Ruark qui racontait la fin du Kenya colonial à travers la destinée d’une famille de planteurs blancs, les Mackenzie. Ici, la roue de l’histoire emporte des colons aux noms français (…) », énonce Bernard Lugan, historien, spécialiste de l’Afrique, dans la préface de La Vallée des hippopotames. Publié aux Editions du Corsaire, l’ouvrage s’appuie sur des faits historiques et évoque « la mugabetisation de l’agriculture zimbabwéenne ».

• Disponible en librairies

Premier émoi, premières revendications

«(…) Je reste dans son sillage, comme si tout pouvait encore arriver. Lui commente le procès avec les camarades. J’écoute, je suis tout près de lui, silencieuse, le coeur empli de son regard et de sa présence. Ma mère m’attrape le bras. « Allez, viens me dit-elle, il faut qu’on aille déposer le repas aux Casernes. »

\Phrases courtes et hachées, prose narrative et limpide, et récit définitivement séduisant pour Le Chant de l’aube qui s’éveille de Brigitte Masson. L’histoire est axée sur « Cette jeune fille de 17 ans qui s’éveille à l’amour, aussi aux revendications sociales ».

Nous sommes plongés dans les années ‘60, ces années de braise, c’est la grève des dockers, le premier émoi pour Diego. C’est toute cette « exaltation » que l’auteure porte et livre dans ce premier roman. « Je savais depuis longtemps que je voulais écrire un roman sur les tabous à Maurice, un roman transgressif(…) » Le premier roman de l’ex-journaliste, enquêtrice, sociologue de formation, est édité dans sa propre maison d’édition La Maison des Mécènes. Le récit mêle les grandes lignes de l’Histoire, à des pans de l’histoire intimiste, comme scénario de fond pour une histoire d’amour interdite ‘créée’. Brigitte, l’auteure, et Brigitte, le personnage se croisent dans ce « dialogue à différents niveaux et à différentes époques », comme le décrivait l’auteure lors du lancement officiel du roman le 6 décembre à l’IFM : « Je crois que je suis la seule à savoir ce qui est vrai ou faux. Je crois que j’ai fait exprès de brouiller les pistes. »

• En vente à l’Atelier à Rs 390

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