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Interview Rencontre

Swaley Ramjane: « Nous ne sommes pas contre le projet de métro léger »

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Swaley Ramjane: « Nous ne sommes pas contre le projet de métro léger » | business-magazine.mu

Réagissant à l’annonce de la présentation prochaine d’un projet de loi sur le métro léger, le Managing Director de la UBS dit craindre pour l’avenir de ses employés, même s’il ne s’oppose pas à l’introduction de ce mode de transport alternatif.

BUSINESSMAG. Comment se porte la United Bus Service (UBS) ?

Après les épreuves des années ‘80, la UBS est désormais une compagnie qui se porte bien. Pour preuve, nous sommes le deuxième opérateurd’autobus à l’île Maurice, après la Compagnie nationale de transport (CNT). Et cela, nous le devons à nos employés. Il faut soulignerque la UBS en compte actuellement 1 700, incluant chauffeurs, receveurs et mécaniciens, entre autres. Grâce à nos employés ou plutôt à la relation entre la direction et eux, la compagnie affiche une bonne santé. J’aimerais également faire ressortir que notre personnel comprend unequinzaine de femmes et une cinquantaine de Rodriguais.

BUSINESSMAG. De combiend’autobus dispose la UBS et combien de lignes desservent-ils ?

Des 2 000 autobus qui sillonnent les routes de l’île, la UBS en possède 330. Ils desservent 52 lignes qui comprennent de longs trajets comme celui de Port-Louis-Mahébourg aussi bien que de petits trajets. Notre priorité n’est pas d’augmenter ces lignes, mais plutôt de les améliorer et d’y offrir le service qu’il faut. Dans cette optique, nous sommes parmi les premiers à avoir introduit à Maurice un nouveau type d’autobus : le « semi-low floor » (autobus à plancher bas). Cependant, il comporte seulement 43 places assises et une vingtaine de places debout, et les Mauriciens n’y sont pas encore habitués.

BUSINESSMAG. Êtes-voussatisfait de la performance de votrecompagnie en 2013 ?

Notre chiffre d’affaires a accusé une baisse qui se situe entre 5 et 10 % en 2013. Et si nos tarifs ont été majorés à raison de 12 %, nous ne bénéficions en réalité que de 7 % de cette augmentation. La performance de l’année dernièreest à mettre principalement sur le compte de la concurrence déloyale et illégaleque nous font les taxis et vans marrons. Ceux-ci nous volent nos passagers et nous communiquons souvent avec les autorités pour résoudre ce problème. La UBS est d’autant plus affectée par une telle concurrence car nous desservons beaucoup de petites lignes, et ces dernières attirent davantage les taxis marrons – dont le nombre est en hausse, selon les sondages que nous faisons régulièrement...

À lire la suite dans l'édition papier de Business Magazine

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