Type to search

Parole d'experts Rencontre

L’utilisation des réseaux sociaux dans les entreprises mauriciennes

Share
L’utilisation des réseaux sociaux dans les entreprises mauriciennes | business-magazine.mu

Sur la base d’une étude menée par TNS Analysis, nous pouvons direavec conviction que le numérique a une place intégrante dans la vie quotidienne desMauriciens avec une moyenne de 45 % de pénétration. Cette étude démontre que l’une des principales utilisations de l’Internet est la consultation des réseaux sociaux. Nous comptons environ 400 000 profils Facebook à Maurice.

Toutefois, de nombreuses entreprises privées n’accordent pas beaucoup d’importance à leur notoriété ou leur stratégie en ligne. Dans le même temps, le gouvernement mauricien a bien compris les enjeux du digital dans la communication en intervenant régulièrement et de façon plutôt réussie avec la population sur Facebook.

Seuls 15 % des entreprises ont réellement initié leur transformation digitale. Maintenant comment encourager le secteur privé à se professionnaliser ? La formation dans le digital et les réseaux sociaux est nécessaire pour former des profils à utiliser ce canal de communication. Le numérique crée de nouveaux métiers, mais transforme aussi les anciens. Récemment, Facebook a annoncé le lancement des «BOT», afin de remplacer les téléopérateurs en chat sur les sites e-commerce en utilisant l’intelligence artificielle.

L’émergence du commerce en ligne, des smartphones, des réseaux sociaux et l’arrivée du commerce connecté ont modifié l’expérience d’achat et par conséquent, «élargi le champ d’intervention des marques». Un contexte qui crée de nouveaux besoins pour les entreprises.

Parmi les métiers qui ont «fortement évolué» ces dernières années, nous avons les chefs de projet Web ou digital, les Traffic managers, Community managers, Social media managers, Content managers, Brand content managers ou encore les Data scientists.

Il existe des groupes Facebook puissants avec de nombreux fans et qui sont soit divertissants, soit utiles. Par exemple, il y a les groupes Dad’s of the North et Mum’s of the South, une communauté d’entraide sur Facebook. Ainsi que le groupe Acheter Vender ou Échanger Buy qui comprend à lui seul plus de 400 000 membres, dont 113 000 Mauriciens. C’est un groupe gratuit où de nombreux objets ou services se vendent tous les jours.

La MFT (Mauritius Formula Team), représentant la jeunesse mauricienne avec 25 000 fans sur les réseaux sociaux à travers le monde, valorise l’entrepreneuriat et l’équipe mauricienne de sport automobile. C’est un signal fort au monde que Maurice est capable de posséder de la haute technologie avec de l’informatique embarquée. Son groupe Facebook est sa force de communication.

Mettre en avant cette équipe est un atout de visibilité pour Maurice et les réseaux sociaux est l’un de ses axes de communication.

Il ressort, par ailleurs, que l’Afrique va s’imposer comme le continent de la croissance, notamment grâce à la sphère digitale. Le continent est aujourd’hui doté d’un très fort potentiel, tant en termes du nombre d’utilisateurs que d’accès aux offres par le mobile. C’est par ailleurs pour répondre à de nouvelles habitudes de consommation, ainsi qu’à un besoin d’inter-connectivité que l’ensemble des acteurs économiques ont pris part à cette révolution et que l’île Maurice a son rôle à jouer en étant un hub pour de nombreuses entreprises étrangères souhaitant toucher l’Afrique.

Le Mauritius Start-up Incubator a mis en place récemment l’offre Target Africa pour aider les entreprises étrangères à s’implanter à l’île Maurice et qu’elles puissent rayonner en Afrique et dans l’océan Indien. Il faut souligner que de nombreuses entreprises mauriciennes ne veulent pas s’aventurer sur les réseaux sociaux et ce, pour des raisons pratiques :

•        Pour éviter un badbuzz ou une communication non maîtrisée

•        Pour éviter une mauvaise gestion de l’utilisation des réseaux sociaux et du digital, afin de disposer d’un bon retour sur investissement

Selon une enquête réalisée dans 17 pays, les entreprises sont nombreuses à interdire l’usage des réseaux sociaux au bureau; certains mettent en place des systèmes de blocage, afin d’empêcher toute connexion aux plateformes. En effet, la sécurité informatique reste la raison principale du refus de l’utilisation des réseaux sociaux en interne. Il ressort que 80,26 % des entreprises filtrent l’accès à Twitter, LinkedIn et Facebook par crainte de perte de données confidentielles.

En conclusion, il est donc nécessaire de maîtriser les nouveaux outils de communication en les intégrant dans la stratégie d’entreprise, afin de toucher sa cible et d’atteindre ses objectifs, que l’on soit une PME ou une grande entreprise. Formez-vous sur Internet, participez à des formations ou faites appel à un expert !