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Nicolas Richard, l’étoile montante du barreau

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Nicolas Richard

Le jeune avoué qui possède, entre autres, une maîtrise en droit privé et a passé avec brio l’examen du barreau, a travaillé avec d’importantes entreprises internationales. Il a intégré depuis peu le cabinet d’affaires Juristconsult.

À 38 ans, Nicolas Richard affiche la confiance de celui à qui tout réussit. Ce jeune avoué, qui a récemment rejoint le cabinet d’affaires Juristconsult, vient d’être sacré 
«Rising Star »par la prestigieuse revue IFLR 1000.

Loin de lui faire tourner la tête, cette reconnaissance met en lumière sa passion pour son métier, mais également sa détermination à le faire évoluer pour s’adapter aux besoins de clients toujours plus nombreux à faire appel aux légistes mauriciens. 
«J’aime le métier de conseil légal. Je trouve stimulant d’être sollicité par des clients et de les aider à trouver des solutions aux obstacles qu’ils rencontrent dans la réalisation d’un projet », confie ce légiste à qui ses collègues prédisent une brillante carrière.

C’est à l’île sœur que Nicolas Richard entame ses études de droit, avant de mettre le cap sur le Royaume-Uni dans le cadre du programme d’échange Erasmus. « Il était important pour moi de me familiariser avec le droit anglais, dont s’inspire notre droit public à Maurice », explique-t-il. Si cette année passée à Londres lui a permis d’acquérir de nouveaux outils pour mener à bien son projet professionnel, elle lui a également donné l’occasion de rencontrer sa future épouse. Perfectionniste et ambitieux, le jeune homme, qui a décroché une maîtrise en droit privé, choisit de se spécialiser dans le droit des transports maritimes et aériens au travers d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS).

A son retour au pays en 2000, le jeune diplômé se joint à une importante entreprise locale où ses compétences en matière de droit maritime et son professionnalisme font de lui un interlocuteur incontournable sur ces questions. Il restera plusieurs années au sein de cette entreprise et travaillera notamment sur le dossier qui a abouti à la création du Chantier naval de l’océan Indien. «Travailler sur d’importants dossiers comme celui-ci est très gratifiant, cela offre la chance de suivre un projet du début jusqu’à sa concrétisation. La possibilité de se rendre sur le terrain et de rencontrer les clients en personne rend mon travail encore plus appréciable », explique le professionnel.

Mais Nicolas Richard veut aller encore plus loin. Aussi, décide-t-il, en 2003 de prendre part aux examens du Mauritius Council of Legal Education, pour devenir avoué. Bien lui en a pris, puisqu’il s’adjuge la première place de sa promotion. « J’ai ressenti le besoin de participer à cet examen par rapport à mon évolution dans la profession. Il est un fait qu’à Maurice, l’on ne vous prend au sérieux que si vous avez passé l’examen du barreau », lâche-t-il. C’est donc fort de cette nouvelle légitimité qu’il choisit de se mettre à son compte. Ainsi, d’importantes entreprises internationales, parmi lesquelles Morgan Stanley, Vodaphone Group, Aircastle Limited, Vedanta Resources Plc et MakeMyTrip Ltd, entre autres, feront appel à ses compétences.

S’il a à cœur de défendre les intérêts de ses clients, le jeune homme est également quelque peu militant dans l’âme. Face à l’impossibilité des légistes mauriciens de se rassembler pour créer des cabinets juridiques, Nicolas Richard monte au créneau et fera pression pour que la législation change. « A l’image de ce que font les cabinets comptables, il était important de faire changer la loi afin que la profession légale puisse elle aussi mieux se structurer et offrir une plus large gamme de services à des clients internationaux », explique-t-il. Interlocuteur incontournable sur ce dossier, Nicolas Richard sera contacté par l’Attorney General de l’époque, Rama Valayden, qui souhaitera écouter ses arguments. En 2008, la législation est amendée, permettant aux hommes de loi de créer leurs cabinets. « C’est une bonne chose pour la profession légale. Mais il reste aujourd’hui beaucoup de retard à rattraper sur les cabinets étrangers qui ont, eux, eu le temps de mettre en place les structures adéquates et de proposer des services innovants », souligne l’avoué.

Suite à la modification de la loi, Nicolas Richard s’associe, en 2009, au prestigieux cabinet international Conyers Dill & Pearman. 
«Ma collaboration avec un tel cabinet a été un réel privilège. Mais cela a également demandé beaucoup de sacrifices », confie l’homme de loi, qui explique avoir développé trois importantes qualités grâce à son expérience professionnelle : disponibilité, rigueur et professionnalisme.

Son avenir, ce brillant avoué le voit au sein de son nouvel univers professionnel, chez Juristconsult. «Ce cabinet est, sans fausse modestie, l’un des meilleurs de l’île. Il est doté de toutes les structures nécessaires pour répondre aux attentes de la clientèle, qu’elle soit locale ou internationale. Son fondateur, Marc Hein, a su développer pour Juristconsult une vraie vision », lance Nicolas Richard. Ce dernier estime que les professionnels du droit locaux n’ont d’autre choix que d’étendre l’influence de Maurice dans la région et doivent pour cela adopter les méthodes utilisées par les cabinets d’experts-comptables. Un enthousiasme qu’il résume ainsi : « Maurice dispose de tous les atouts nécessaires pour devenir une base idéale pour ceux qui souhaitent investir dans la région. A nous d’offrir les meilleures solutions et de conseiller nos clients au mieux de leurs intérêts. »

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