Après l’Accord de Paris sur le climat, le nouveau pacte financier mondial ?

Terre d’accueil et présidente de la Conférence des Parties (COP) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ayant donné lieu au tournant dans le cadre juridique international pour lutter contre ces effets (l’Accord de Paris sur le Climat adopté à la COP21 en 2015), la France entend récidiver avec le ‘Sommet pour un nouveau pacte financier’. Sa capitale emblématique, Paris, accueille les jeudi 22 et vendredi 23 juin plus de 300 chefs d’État, de gouvernement, des représentants d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé pour «jeter les bases d’un nouveau système financier pour relever les défis communs du XXI^e siècle : la lutte contre les inégalités, le changement climatique et la protection de la biodiversité».

Comme le déclare Mia Mottley, Première ministre de la Barbade, «les réponses apportées par la communauté internationale sont aujourd’hui fragmentées, partielles et insuffisantes. Nous appelons donc aujourd’hui à une révision profonde de notre logiciel. Nous devons construire ensemble un système financier international plus réactif, plus juste et plus solidaire, permettant de lutter contre les inégalités, de financer la transition climatique et de nous rapprocher de l’atteinte des objectifs du développement durable.»