Plus proche de l’Afrique avec CNBC Africa
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Maurice améliore sa visibilité auprès des investisseurs avec l’ouverture d’une antenne locale de CNBC Africa qui fait partie du groupe ABN 360. Les émissions de cette chaîne spécialisée dans l’information économique et financière seront diffusées sur le réseau DSTV. Des négociations sont en cours pour que les émissions de CNBC Africa soient accessibles à partir du bouquet de chaînes de MyT de Mauritius Telecom. A noter que les programmes de l’antenne de CNBC Africa à Maurice toucheront directement la communauté des affaires et la vie économique. Ils sont conçus conjointement par le Board of Investment et la Mauritius Broadcasting Corporation.
De passage à Maurice, Rakesh Wahi, Chairman de CMA Investment Holdings et fondateur de CNBC Africa, a expliqué qu’il envisage de mettre en place d’autres projets à Maurice. Il évoque notamment la possibilité d’organiser le Forbes Person of the Year (Mauritius).
« Un investisseur étranger recherche principalement la stabilité politique, la permanence de l’Etat et la constance dans les politiques macroéconomiques. Maurice réunit ces éléments et demeure un pays très accessible », souligne Rakesh Wahi.
Performance saluée
Commentant la performance de l’économie mauricienne, Rakesh Wahi qualifie d’honorable la croissance de 3,3 % réalisée en 2012 dans un contexte où l’économie globale est essoufflée par les vagues de récession sur le continent européen. Toutefois, cette croissance est largement en dessous de la moyenne des pays émergents du continent africain.
La raison tient du fait que Maurice est principalement une Service-based economy, observe Rakesh Wahi. « L’économie mauricienne dépend majoritairement du tourisme et des services financiers qui proviennent des marchés internationaux. Par conséquent, vous êtes directement influencés par la situation globale. »
La solution, dans ce cas-là, serait de consolider notre économie interne. Rakesh Wahi souligne que les cinq pays composant les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui sont considérés comme les grandes puissances émergentes, sont des exemples réussis d’économies internes solides.
« La plupart des compagnies en Inde, par exemple, dépendent majoritairement du marché local, sans tenir compte de l’environnement économique externe », avance-t-il.
Mais Maurice a des atouts qui plaident en sa faveur et qui lui donnent un avantage économique sur ses confrères africains, soutient Rakesh Wahi. Selon lui, la croissance du PIB ne représente pas en elle-même le vrai potentiel d’une économie. Le plus important demeure les progrès accomplis pour aller vers le développement.
