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Chee Li Chop : la cuisine chinoise portée aux nues

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Chee Li Chop : la cuisine chinoise portée aux nues | business-magazine.mu

Après onze ans d’opération, Chee Li Chop s’est fait une place dans le domaine de la restauration. Cette enseigne spécialisée dans la cuisine chinoise compte, à ce jour, trois établissements à travers l’île.

En novembre 2002, Margaret Pan Sin, passionnée de cuisine chinoise, ouvrait le Chee Li Shop au Food Court de Trianon Shopping Park. Les débuts étaient laborieux. Il s’agissait à l’époque de la première enseigne de fast-food chinoise qui s’installait dans un Food Court.

« Il a fallu tout penser de A à Z. Du menu, à la décoration en passant par le service et le rangement car l’espace était restreint. J’étais constamment au four et au moulin»,se souvient Margaret Pan Sin.

Après cette période où l’entreprise a dû se battre pour se faire connaître et accepter, Chee Li Chop a définitivement décollé. En 2009, un deuxième établissement ouvre ses portes au centre commercial du Vieux Moulin, Rose-Belle. Et l’année dernière, le troisième restaurant Chee Li Chop démarre ses opérations au centre commercial Kendra à Saint-Pierre.

Outre le fait de revisiter les plats traditionnels chinois, Chee Li Chop propose une cuisine saine, appétissante et adaptée à toutes les bourses. C’est ce qui fait d’ailleurs son succès, souligne Margaret Pan Sin.

Naissance d’ Ô GU

 « Notre vision a toujours été d’offrir le meilleur rapport qualité-prix aux consommateurs mauriciens. Chee Li Chop mise beaucoup sur le goût et la qualité. Tous les membres de la famille trouveront leur compte », soutient-elle.

Compte tenu de la place essentielle qu’occupe la question d’hygiène dans le secteur de la restauration et du fait que les Mauriciens font de plus en plus attention à leur alimentation, Chee Li Chop a pris l’initiative de se faire régulièrement auditer par la société SGS. Cela dans le but de maintenir un standard approprié.

Alors qu’au début de l’aventure, l’entreprise travaillait avec un personnel restreint, aujourd’hui, elle emploie une quarantaine de personnes. La gérante ouvre ici une parenthèse pour souligner que le secteur de la restauration fait face à un manque de main-d’œuvre qualifiée. Pour s’assurer que ses employés offrent le meilleur service possible, l’établissement leur prodigue moult formation et recrute aussi des jeunes qui s’inscrivent au Youth Employment Programme

Fort du succès de Chee Li Chop, Margaret Pan Sin a ouvert en mai 2008 l’enseigne Ô GU qui se spécialise dans la fabrication de pains fourrés, de quiches, de salades et de pâtisseries. De même que de plats mets typiquement mauriciens comme le Dry Curry de bœuf, le salmi de poulet et le vindaye d’ourite.

Installée au Food Court du Trianon Shopping Park, Ô GU répond au besoin du consommateur moderne qui est mobile et toujours pressé proposant des menus express qui sont préparés en moins de cinq minutes. Dans le domaine de la pâtisserie, Ô GU s’est lancée depuis peu dans la confection de gâteaux à thème pour les anniversaires, les mariages et les fiançailles. De temps en temps, l’établissement fait également du cateringquand la demande est là.

Malgré le succès de Chee Li Chop et d’Ô GU, Margaret Pan Sin demeure réaliste. La crise recommande la prudence, soutient-elle : « Il est impératif de s’adapter à la crise qui frappe en ce moment l’économie. Il faut être prudent sur le plan de de l’investissement ». N’empêche, Margaret Pan Sin continue à nourrir secrètement des projets pour sa petite entreprise.

Une femme entrepreneure accomplie

Margaret Pan Sin s’est rapidement fait un nom dans le domaine de l’entrepreneuriat. Elle a remporté le premier prix du concours Femme Entrepreneure de 2011 de Visa-Essentielle. Elle est également la présidente de l’Association Mauricienne des Femmes Chefs d’Entreprise.
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