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La chance ne sourit pas aux casinos et maisons de jeux

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La chance ne sourit pas aux casinos et maisons de jeux | business-magazine.mu

La situation est loin d’être reluisante pour les casinos et maisons de jeux. Les affaires vont mal en raison d’un ensemble de facteurs, à commencer par la morosité économique généralisée actuelle.

« Au fur et à mesure que le pouvoir d’achat du Mauricien recule, son intérêt pour les casinos s’amenuise », constate un opérateur.

L’autre facteur invoqué : l’élargissement de l’industrie des jeux de hasard. « Certes, on aurait tendance à postuler qu’en période de crise économique, les gens se rabattent davantage sur l’argent dit facile. Or, cette équation ne s’applique pas dans le cas des casinos et maisons de jeux. Les gens se tournent vers d’autres types de jeux, à savoir les cartes à gratter et le loto qui ne font pas dans la discrétion, contrairement  aux casinos et maisons de jeux », souligne le directeur d’une maison de jeux.

Se montrer créatif

Pour Paul Moutou, directeur de Pallagames et vice-président de la Gaming House Honorary Association, compte tenu de la conjoncture actuelle, les opérateurs doivent faire preuve de créativité pour rester à flot. Une initiative qui pourrait s’avérer rentable est l'organisation d’événements à l’échelle régionale, voire internationale. « Par exemple, le tournoi de poker organisé quelque temps de cela a été un succès. On a reçu la participation de joueurs provenant de plusieurs pays dont la Réunion, Madagascar et l’Afrique du Sud », indique-t-il.

Mais l’organisation d’événements d’envergure nécessite du professionnalisme, des investissements conséquents, ainsi que l’appui des secteurs économiques. Les hôteliers, à  titre d’exemple, doivent jouer le jeu et offrir des facilités pour héberger les joueurs étrangers. Par ailleurs, pour attirer les joueurs étrangers, les mises doivent être attrayantes. « Les mises doivent être au moins de l’ordre d’un million de roupies pour susciter l’intérêt des joueurs étrangers. Et pour être rentable, la fréquence de l’événement devrait être de deux à trois fois par an », recommande Paul Moutou.

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