Type to search

Autres Entreprendre

Des systèmes hi-tech pour une sécurité renforcée

Share
Des systèmes hi-tech pour une sécurité renforcée | business-magazine.mu

Autant les particuliers que les entreprises consacrent un budget grandissant dans des systèmes de sécurité élaborés. Plus qu’un luxe, le recours à des méthodes sécuritaires autant nouvelles qu’éprouvées est devenu une nécessité pour celui qui ne se sent plus en lieu sûr, autant à domicile que sur son lieu de travail. Un marché en essor.

Environ un Mauricien sur 20 s’équipe d’un système de sécurité. Avec le sentiment d’insécurité prévalant à Maurice, les bâtiments résidentiels ainsi que les sièges d’entreprises s’arment pour contrer tous types d’attaques et d’intrusions. Et pour cela, ils ont recours à des équipements de sécurité à la pointe de la technologie, aux fonctionnalités et performances novatrices. « Tout le microcosme économique et social est concerné par la quête d’un sécurité d’esprit. C’est un marché en croissance récurrente depuis de nombreuses années. Il est très difficile d’évaluer le marché des systèmes d’alarme et CCTV, car au-delà des leaders comme Brink’s, il y a beaucoup de petits fournisseurs qui évoluent de façon marginale dans ce secteur. Nous pouvons estimer ce marché à environ 500 - 600 millions de roupies », laisse échapper Éric Rey, Chief Executive Officer de Brink’s Mauritius.

Les critères à considérer

Avant d’opter pour un système de sécurité, plusieurs critères doivent cependant être pris en considération. La superficie d’un bâtiment, par exemple, est l’une des premières choses à considérer. « La façon dont le bâtiment sera conçu et utilisé est un aspect très important pour dégager une stratégie de protection fiable. Il est très facile de placer des détecteurs partout, mais ce n’est pas nécessairement efficace. CQ Tech privilégie la qualité des équipements et de la protection sur la quantité », fait comprendre Shabnam Esmael, directrice stratégie et communication de CQ Tech. Outre le fait de privilégier l’utilisation d’équipements réputés aux normes reconnues, il est également tout aussi significatif de recourir aux professionnels du métier pour la qualité du service d’installation, du service après-vente et d’entretien pour le suivi et la pérennité de l’installation.

« De plus en plus, l’intervention humaine est remplacée par la technologie qui a prouvé être plus fiable au fil du temps », fait part Shabnam Esmael. Et les entreprises spécialisées dans les équipements de sécurité l’ont bien compris : pour optimiser une sécurité renforcée, il est indispen-sable de miser sur de nouvelles méthodes et des technologies sécuritaires éprouvées dans la société actuelle. Compte tenu du nombre d’intrus qui évoluent en parallèle avec la technologie, en se familiarisant et s’adaptant à ces nouvelles méthodes, à l’instar des systèmes d’alarme, Éric Rey fait ressortir que  « comme dans tous les  domaines de l’industrie ou de la  prestation de service, l’innovation est vitale pour continuer de progresser. Nous ne pouvons pas nous contenter de répondre aux risques d’aujourd’hui ; il nous faut aussi penser à prévoir les menaces de demain qui ne manqueront pas de nous inquiéter à l’avenir. Nous devons toujours anticiper et, parfois aussi, faire évoluer notre culture. »

Entre systèmes d’alarme sans fil, entrées à accès contrôlé et CCTV, l’utilisateur dispose d’un éventail de produits pour se protéger des intrusions. Ces équipements de protection viennent cependant faire ressortir que la sécurité a un prix. Parmi les méthodes sécuritaires les plus convoitées, l’on retrouve bien souvent une combinaison de systèmes de sécurité. Les sites professionnels, par exemple, se tournent plutôt vers un amalgame d’équipements de sécurité et ils y adjoignent habituellement un ou plusieurs agents qui patrouillent, ce qui décourage les intrusions.

Surveiller le gardien

Les particuliers, pour la plupart, se contentent de s’équiper. « Les Mauriciens sont principalement attirés par un système d’alarme, avec ou sans fil (selon la configuration du site) de plus en plus souvent complété par des caméras haute définition, des contrôle d’accès et des protections périmétriques à l’extérieur, et la sécurité que procure un service de ‘Monitoring Patrol’. Ils demandent aussi très souvent des Panic Buttons pour faire face aux risques de violence sur leur famille. Ces équipements doivent être de qualité et de réputation internationale, et bénéficier des dernières technologies car les malfaiteurs s’adaptent vite aux pièges existants », précise Éric Rey.

Dev Sunnasy, Chief Executive Officer d’Enterprise Data Services (EDS), déplore les méthodes de gardiennage conventionnelles et est grandement en faveur de solutions technologiques éprouvées. « Combien de cas de vol sont répertoriés chaque année avec la complicité des gardiens ? Il y a eu des cas de braquage de banque commis avec la complicité d’un employé de la société de gardiennage, divers cas de vol dans les hôtels avec des complicités similaires. Ne serait-il pas grand temps que les autorités concernées s’y penchent? Comme le domaine financier et de la comptabilité est fortement recommandé des « Segregation of Duties », il serait peut-être judicieux de séparer le gardiennage et les solutions technologiques de sécurité. Nous avons ainsi reçu plusieurs demandes de solutions pour… surveiller le gardien ! »

De ce fait, EDS propose des solutions d’IP Surveillance greffées sur des réseaux informatiques et non le câblage coaxial avec des caméras analogiques.

Politique de sécurité

« La sécurité n’est pas un jeu mais une préoccupation de tous les jours. De nos jours, on prévoit un budget pour cela lors de la conception des plans de bâtiments commerciaux, industriels ou résidentiels », souligne Shabnam Esmael. Dans une période de crise, où les entreprises rechignent à investir pour cause de budget restreint, les grandes sociétés au service de la sécurité, elles, adhèrent à une ‘politique de sécurité’. Cela implique qu’elles accordent un gros budget opulent aux services qu’elles proposent aux utilisateurs. « Nous ne transigeons pas sur l’aspect hi-tech et la qualité de nos équipements. À CQ Tech, c’est notre cheval de bataille d’être à la pointe de la technologie », insiste Shabnam Esmael.

Idem pour Brink’s qui consacre chaque année un budget de plusieurs millions de roupies pour développer de nouvelles solutions, et importer des produits innovants. « Nous bâtissons également des partenariats durables avec les principaux fabricants mondiaux de systèmes de sécurité. En notre qualité de leader de la sécurité, nous privilégions systématiquement les produits haut de gamme qui ont déjà fait leurs preuves sur le marché, car dans le domaine de la sécurité, il y a souvent des vies qui sont en jeu »,  fait remarquer Éric Rey.

Élément clé du bon déroulement des systèmes de sécurité : la formation du personnel et des utilisateurs. Avant de pouvoir faire bon usage des équipements de sécurité, il est important que les parties concernées sachent bien utiliser le matériel. Les spécialistes du domaine sont tous du même avis : la formation occupe une place majeure au niveau de l’investissement dans les solutions sécuritaires. « Il est vrai aussi que la majorité des entreprises ne sont pas formées à ces technologies, d’où la raison expliquant pourquoi nous voyons des sites sensibles et de très haute sécurité utiliser des solutions ‘low cost’. À la fin de l’installation, nous assurons une formation complète avec différents officiers de sécurité, IT managers, et le personnel de maintenance », nous fait part Dev Sunnasy.

La formation essentielle

Même son de cloche chez Brink’s qui consacre une partie de son budget à la formation de ses ingénieurs et techniciens aux nouvelles technologies. Les  responsables techniques de CQ Tech sont formés par des ingénieurs spécialisés d’agences européennes que représente la société, dans les usines européen-nes.  Shabnam Esmael précise : « Nous recevons deux fois l’an des représentants qui viennent à Maurice pour la formation technique sur les nouveaux produits mais également pour voir les sites où nous avons nos installations afin d’apporter des solutions et des améliorations liées aux spécificités des sites mauriciens comme le climat, l’environnement et les problèmes techniques rencontrées. »

Et même si les consommateurs disposent d’un grand choix d’équipements, il ne s’agit pas toujours de produits fiables. Le hic subsiste avec une prolifération de produits moins chers aux dépens de la qualité. « C’est un marché qui attire de nombreux opportunistes, pas toujours professionnels, qui préfèrent installer des équipements bas de gamme, et sans véritable audit de sécurité du site à protéger. Cette tendance entraîne une guerre des prix qui réduit considérablement les marges, mais aussi, plus grave, qui ne permet pas aux clients de pouvoir compter sur des dispositifs de sécurité efficaces », déplore Éric Rey.

Bien que le marché soit en ébullition, il souffre d’un manque de standards de qualité, à l’opposé de solutions durables, évolutives, avec une garantie constructeur.

Ces systèmes de sécurité bas de gamme ne permettent bien souvent pas d’isoler des images prises à un moment donné pour permettre de situer l’heure précise d’un délit ou d’une activité louche.
« Combien de fois n’avons-nous pas aussi entendu des cas non résolus car les images enregistrées ne permettaient pas de distinguer, encore moins de reconnaître les gens. Les images sont floues, la qualité des vidéos est moyenne, voire médiocre », constate Dev Sunnasy. Et Shabnam Esmael d’ajouter que « c’est un vrai challenge pour nous. Le charlatanisme n’a plus sa place dans ce secteur, où seuls les vrais professionnels qui ont fait leurs preuves au fil du temps sont consultés... De plus, il est étonnant de voir des projets d’ordre stratégique de la police, ayant trait à la surveillance des villes, être alloués à un même constructeur chinois dont les spécifications ne sont pas ‘compliant’. Plus étrange encore : sur une quinzaine de soumissionnaires, uniquement le Chinois est venu comme ‘compliant’ à Maurice. Faudrait-il croire que les fabricants allemands, japonais et danois – qui sont les leaders mondiaux reconnus – sont considérés inférieurs aux fabricants chinois à Maurice ou les appels d’offres sont-ils mal évalués ? »

Panic Button: Le déclencheur à distance

Appareil électronique important dans le cadre de la sécurisation d’un lieu, le bouton « Panic » permet d’envoyer à distance des signaux urgents à un système d’alarme, même si vous ne pouvez pas directement accéder au panneau de contrôle. La plupart des boutons « Panic » se présentent sous la forme d’un seul bouton conçu pour déclencher une alarme à distance, et la majorité des boutons peuvent être programmés pour envoyer des signaux silencieux pour contacter les autorités – comme il est communément vu dans les magasins, les banques et autres environnements commerciaux.
 

La Wireless Alarm cible les particuliers

La Wireless Alarm est un système de sécurité sans fil, disposant d’une fonction domotique de gestion des entreprises ou des bâtiments résidentiels. Sous la menace d’une infraction, l’usager est notifié du délit à distance, à travers une communication sur son cellulaire. « La notification et le fonctionnement de la Wireless Alarm se font par SMS. Ainsi, le client est toujours en contact avec sa maison », explique Shabnam Esmael. L’avantage de ce système à distance réside dans le fait que l’usager peut donner des instructions d’armement et de désarmement de son système à partir de son cellulaire.
}]
Tags:

You Might also Like