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eSokia : réussir la révolution du Web

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eSokia : réussir la révolution du Web | business-magazine.mu

Sa consécration au WebCup fait entrevoir à eSokia de nouvelles perspectives de développement. La société est engagée dans la conception de sites web et d’applications mobiles.

La société eSokia a su relever le défi. Sa récente consécration au WebCup constitue un tremplin pour ses développements futurs. Ce concours était organisé conjointement par la Chambre de Commerce Industrie France Maurice, l’Outsourcing and  Telecommunications Association of Mauritius et la Mauritius IT Industry Association. L’épreuve consistait à concevoir un site Web en vingt-quatre heures. eSokia a réussi à surclasser ses concurrents.

La société eSokia est engagée dans la création de sites web, de réseaux sociaux, de sites institutionnels, d’e-commerceet de jeux, ainsi que des applications mobiles.

Tout commence il y a six ans et demi. Le Français Michel Demari, fondateur et Chief Executive Officer d’eSokia, débarque à Maurice pour aider une société engagée dans la création de sites Internet, la création de contenu et la retouche de photo pour les magazines à développer ses activités. Cette expérience l’incitera à se mettre à son propre compte. «J’avais comme qui dirait un peu lancé cette société et du coup, j’ai eu envie de réaliser mon rêve de toujours : créer ma propre structure », dira Michel Demari.

C’est ainsi qu’en février 2009, Michel Demari lance eSokia. « J’ai lancé eSokia avec Patrick Morin, ami et pilier de la grande aventure, et que j’avais embauché à Marseille en 2006 comme stagiaire informatique et qui, lui, occupe désormais le poste de directeur technique.»

La société connaît des débuts modestes avec une équipe de cinq personnes lors de son lancement. Au fur et à mesure, l’entreprise s’agrandira. Elle compte aujourd’hui 33 salariés.

L’essor des Apps

Pour la conception des sites web, eSokia utilise l’outil Drupal pour la conception de sites web. Avec la sortie de la version 8 de Drupal, Michel Demari est confiant que la société sera en mesure de répondre de manière encore plus performante et efficace à la demande de ses clients. Elle intervient également sur la création technique, graphique et également la partie marketing du Web. Avec l’essor des tablettes et Smartphones, un nouveau créneau s’est dessiné pour eSokia : la conception d’applications mobiles. «Il existe en ce moment une tendance sur le marché :  celle des applications mobiles. Nous avons de plus en plus de projets de mobilité», indique Michel Demari.

eSokia vise quasi-exclusivement le marché français. Elle travaille avec de grosses sociétés en France. Jusqu’ici, elle a déjà conçu une dizaine de sites pour des sociétés du CAC 40. Le fait qu’elle arrose essentiellement le marché francophone implique qu’eSokia doit faire preuve d’une grande exigence. « Notre challenge est d’offrir en permanence le même niveau de qualité, dans le respect du planning, à des tarifs inférieurs», poursuit notre interlocuteur.

Valeur du jour, eSokia est la plus grosse agence de Web et de mobile mauricienne, car, « tous nos autres concurrents de même taille ou plus grosse que nous sont des filiales de grands groupes internationaux», précise Michel Demari.

L’indépendance de la société lui permet de choisir ses clients, la typologie des projets sur lesquels ils veulent travailler et les nouvelles technologies.

Dans les prochains mois, eSokia veut continuer à croître. Conformément à son plan de développement, la société projette de compter jusqu’à une cinquantaine de salariés d’ici à 2014.

L’Internet trop cher

Une baisse des tarifs d’Internet est souhaitable pour permettre aux sociétés engagées dans la conception de sites web et d’applications mobiles d’être plus compétitives et de rivaliser avec d’autres destinations comme les pays de l’Europe de l’Est, le Maghreb, la Chine et l’Inde. « Le prix de l’Internet peut être problématique pour les petites structures. à Maurice, il n’y a pas le très haut débit. Alors qu’on connaît le très haut débit en Europe. C’est un vrai frein au développement des usages », fait remarquer Michel Demari.
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