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L’engagement vert de Plastic Industry Mauritius

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L’engagement vert de Plastic Industry Mauritius | business-magazine.mu

Elle a à cœur la protection de l’environnement. Et c’est pour cela que Plastic Industry Mauritius soutient la cause Maurice Île Durable en proposant des produits « eco-friendly » à sa clientèle.

Offrir des emballages de qualité tout en respectant l’environnement. Tel est le mot d’ordre chez Plastic Industry Mauritius (PIM). L’entreprise conçoit toute une panoplie d’emballages : sachet d’épices, pot de miel, flacon de liquide vaisselle, sachet de sel, bouteille de shampooing, etc. Elle adopte également trois types de fabrication : l’injection (pour la fabrication de seaux, de bacs à glace, entre autres), le soufflage (pour les bouteilles) et une petite unité d’extrusion. « Et nous livrons ces emballages dans les 24 heures suivant la commande », avance André Espitalier-Noël, Managing Director de PIM.

La vision de l’entreprise est d’offrir des produits de qualité et eco-friendly. Ce qu’elle fait d’ailleurs depuis ses débuts. En effet, PIM fait du recyclage depuis de nombreuses années déjà. L’entreprise soutient pleinement le concept Maurice Île Durable. D’ailleurs, elle travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Environnement et des organisations engagées dans la protection de l’environnement, à l’instar de Mission Verte. « Nous avons récemment développé un composteur et fournissons également des poubelles. Nous souhaitons aussi populariser le tri sélectif auprès des Mauriciens », explique André Espitalier-Noël.

Toutefois, reconnaît ce dernier, les débuts n’ont pas été faciles pour PIM. L’entreprise, créée dans les années 70 à Grande-Rivière, a démarré dans le domaine des produits ménagers, avec un effectif d’une trentaine d’employés seulement. En 1980, l’usine s’implante à Port-Louis et progresse rapidement, notamment au niveau du nombre d’employés et de bâtiments. « àPort-Louis, on a construit des bâtiments l’un après l’autre. Et aujourd’hui, on possède même des espaces hors de la capitale afin de stocker les matières premières notamment », avance notre interlocuteur.

Etape de restructuration

Néanmoins, quelques années plus tard, les choses s’empirent. « En 1996, la compagnie était en faillite. Nous sommes donc passés par une étape de restructuration », se souvient André Espitalier-Noël. Pour sortir du gouffre, le management décide de revoir les activités de l’entreprise. Ainsi, PIM décide de s’orienter vers le packaging industriel. L’idée de transformer tous les emballages de l’époque, dont les bouteilles en verre, les conteneurs en métal ou encore les produits en plastique s’avère être la formule gagnante.

Résultat : PIM réussit l’exploit d’implanter progressivement l’emballage en plastique sur le marché local, et à un tarif moins élevé, souligne André Espitalier-Noël : « Grâce à cette stratégie, PIM a fidélisé sa clientèle tout en lui offrant des produits adaptés à ses besoins. » Son succès, PIM le doit également à ses employés, dont certains sont en poste depuis plus de 40 ans. Aujourd’hui, l’entreprise évolue dans plusieurs secteurs d’activités et ne fait pas de distinction entre les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises (PME).

« Beaucoup de PME s’approvisionnent auprès de PIM. Et nous les aidons à se développer et à donner corps à leurs projets. » Cette orientation vers le B2B permet à PIM de progresser de façon régulière. « Pendant de nombreuses années, notre chiffre d’affaires a révélé un ‘double-digit growth’ », fait ressortir André Espitalier-Noël. Et en 2012, PIM a réalisé une très bonne performance, brassant un chiffre d’affaires de Rs 200 millions. « Nous comptons beaucoup sur le projet ‘Made in Moris’, dans lequel nous participons, en espérant qu’il contribuera au développement de l’industrie locale », ajoute André Espitalier-Noël.

Et qu’en est-il de la performance depuis début 2013 ? Les retombées de la crise financière commencen peu à peu à se faire sentir, reconnaît André Espitalier-Noël : « On sent qu’il y a un ralentissement dans le secteur de la consommation. Bien sûr, on ne ressent pas directement ces retombées, mais ce sont nos clients qui nous font part de leurs difficultés. » Pour le Managing Director de PIM, réitérer un score de Rs 200 millions de chiffre d’affaires cette année s’avère difficile : « Nous restons tout de même confiants car nous sommes toujours sur une pente ascendante. »

Mais, dit-il, cette année « nous investissons dans un nouveau terrain à Riche-Terre afin de pallier notre manque d’espace, mais aussi pour continuer sur la voie du développement ». Et aujourd’hui, malgré la crise, PIM compte 160 employés et a parvient à s’imposer comme une référence sur le marché local. Mais les produits de PIM sont également exportés dans la région de l’océan Indien, soit principalement à La Réunion, Madagascar et aux Seychelles. L’exportation contribue 10 % à 11 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. « Nos produits sont exportés par nos clients locaux dans la région et également en Afrique », précise André Espitalier-Noël.

Quid de la concurrence ? PIM se démarque, dit-il, par sa volonté d’innover constamment. L’usine, par exemple, est équipée de machines à la pointe de la technologie. Et l’autre atout de PIM, selon André Espitalier-Noël, demeure la qualité de ses produits : « Nos emballages sont personnalisés. Ils sont disponibles sous diverses formes, en divers coloris et impressions. Des détails qui permettent à nos produits de se différencier des autres. »

Qui plus est, PIM confère des emballages qui respectent les normes environnementales. « Nous sommes certifiés ISO 9001 2008.  à vrai dire, nous sommes certifiés depuis 2002 », lâche André Espitalier-Noël. La compagnie est d’ailleurs régulièrement auditée par ses clients : Moroil, Maurilait, Plaisance Catering ou encore Coca Cola International.

Concurrence déloyale

André Espitalier-Noël, Managing Director  de PIM, explique que ses clients font face à une concurrence féroce sur le marché : « Aujourd’hui, il existe de plus en plus de produits importés.» Conséquence : des produits parfois de moindre qualité pénètrent sur le marché local, « et cela, sans contraintes légales. C’est donc, une concurrence déloyale qui nous affecte indirectement. »
Ainsi, dans le but de défier la concurrence, PIM suit de très près les nouvelles tendances en matière d’emballage et développe des produits plus innovants.
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