Type to search

Autres Entreprendre

L’enseignement supérieur en ébullition

Share
L’enseignement supérieur en ébullition | business-magazine.mu

À décembre 2012, on recensait 39 étrangers et 1635 Mauriciens de plus qu'en 2011, comme étudiants à Maurice selon la Tertiary Education Commission (TEC). Avec 74 établissements d'enseignement supérieur actuellement enregistrés, et 772 programmes d'études accrédités, les étudiants actuels et à venir ont un grand choix pour leurs études.

La population d’étudiants en cycle tertiaire se chiffrait à 45 969 en 2011-2012, selon les derniers chiffres de la Tertiary Education Commission (TEC), une hausse de 1 635 étudiants mauriciens qui entamaient des études post-secondaires ou supérieures comparé à l’année précédente. Le nombre d’étudiants étrangers, internationaux et régionaux, était estimé à 635 en 2011-2012, soit 39 nouveaux étudiants en 2010-2011. L’édition 2012 de Participation in Tertiary Education, publication annuelle de la TEC qui fait un constat détaillé du secteur de l’enseignement tertiaire - émis en juin chaque année -, devrait revoir à la hausse ces chiffres pour la période 2012-2013 ; un intérêt croissant pour des études supérieures, remarque la TEC.

En 2011-2012, le SSR Medical College comptait 147 étudiants étrangers, le campus mauricien de Middlesex en accueillait 88, l’Université de Maurice en avait 63 sur son campus, et l’Institut de la Francophonie pour l’Entrepreneuriat (IFE) en dénombrait 62. Parmi les établissements d’enseignement supérieur accueillant le plus grand nombre d’étudiants étrangers en 2010-2011, on note le SSR Medical College, Mauras, l’IFE, et l’Université de Maurice avec 139, 105, 61 et 73, respectivement, précise  le Participation in Tertiary Education de la TEC.

772 programmes d’études

Le marché local de l’enseignement tertiaire ou supérieur serait-il extensible ? La part de ce marché ne cesse de croître avec actuellement 74 établissements d’études supérieures ou tertiaires – privés ou financés par les fonds publics – enregistrés auprès de la Tertiary Education Commission (TEC). Et la tendance pour les permis d’opération pour pouvoir opérer en tant qu’établissement d’enseignement supérieur est pour l’instant « stable », laisse-t-on entendre à la Commission.

772 programmes d’études de ces derniers, accrédités par la TEC, étaient proposés à décembre 2011, quelque 112 programmes d’études de plus qu’en 2010. D’ailleurs, Khanym Lallmahomed-Joomun, Programme Coordinator à l’UK Distance Learning Departmentde PTC Ltd, confirme que le marché de l’offre d’enseignement supérieur est « de plus en plus compétitif» et pour Nittin Essoo, directeur de Rushmore Business School, il se porte «très bien». « Le secteur est en ébullition avec de plus en plus d’étudiants étrangers», confirme-t-il. Pour Analysis Institute of Management, lancé en 2006, les inscrits provenant de la région « peuvent varier entre 15 et 25 professionnels» indique Stéphanie Pellegrin, Marketing Coordinator à cet institut. « Nous comptons chaque année une demande relativement stable», ajoute-t-elle.

Une bonne note pour le projet du ministère de l’Éducation Tertiaire qui tend à « transform Mauritius into a knowledge-based economy» jusqu’en l’an 2022. Et un des axes majeurs de cette industrie en construction est de faire de Maurice une destination régionale et internationale pour des études supérieures ; la mission qu’embrasse également la TEC.

Le ministère de l’Éducation Tertiaire gère d’ailleurs un bureau, Study Mauritius, qui travaille en ce sens.

La plupart des étudiants embrassant des études supérieures à Maurice portent année après année une préférence pour les filières d’études que sont l’administration et le management. Selon les chiffres de 2011 de la TEC, 1 672 ont eu leurs diplômes dans cette filière. Mais les filières ‘Science et Technologie’ et l’éducation aussi avaient leurs adeptes : 502 ont été diplômés en technologies de l’information, 125 dans des domaines liés à la médecine et la santé, 424 dans le domaine de l’ingénierie et 1 302 dans la filière de l’éducation. Sans oublier que 486 étudiants ont eu leurs diplômes dans les filières arts, langues et sciences humaines.

Stéphanie Pellegrin avance que le secteur de la formation est très concurrencé, notamment, au niveau des offres de formation en management et en leadership, le management étant une filière d’études « en saturation », selon Khanym Lallmahomed-Joomun. Cela s’explique, nous dit Stéphanie Pellegrin, par le fait que « des diplômes dans le management et la gestion des affaires sont plus prometteurs à des postes de cadres en entreprise. » Comme l’affirme Nittin Essoo, l’intérêt des candidats potentiels et étudiants porte également sur des filières d’études comme la construction, l’architecture et l’ingénierie.

Tags:

You Might also Like