Mobilier de bureau: un facteur clé de l’efficience
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Productivité oblige, les salariés passent souvent plus de temps au bureau que chez eux. Dans les entreprises, on s’attelle à créer les conditions pour encourager leurs effectifs à travailler à leur aise en misant notamment sur le décor, l’ergonomie et l’aménagement de l’espace. L’empreinte carbone de ces éléments joue aussi un rôle décisif quand vient le moment de réadapter l’environnement de travail.
Le concept du bureau à Maurice se réinvente. Les designers imaginent le nouvel espace de travail dans un style plus contemporain, voire avant-gardiste. Si nous n’en sommes pas encore à l’euphorie colorée et 100 % confort des bureaux de Google, les entreprises mauriciennes sont tout de même conscientes du besoin d’imprégner un sentiment d’appartenance chez l’employé. Les décorateurs repensent alors le bureau pour que celui-ci se sente comme à la maison, à l’aise d’évoluer et de travailler jusqu’à des heures tardives.
Pour plusieurs entreprises, le choix se porte sur du mobilier aux tons similaires à leur logo pour refléter l’esprit d’appartenance. Certaines misent plus sur le confort, surtout pour les emplois nécessitant une présence constante à un poste, comme dans un environnement de centre d’appels.
Sandrine Fanchette, General Manager de Roche Bobois, trouve que les aménagements de bureaux ont beaucoup évolué à Maurice. Tout est maintenant permis. « Nous meublons de très beaux bureaux qui ressemblent maintenant presque à des intérieurs de villas de luxe de par leur décoration, la recherche des matières et l’harmonie des coloris »,souligne-t-elle.
L’esthétique, mais pas seulement…
Outre l’esthétique et l’image de l’entreprise, plusieurs critères sont pris en considération avant la réalisation d’un bureau, dont la sécurité du lieu. Daniel Ducasse, directeur de Dando Pub / Libre Design, indique que lors du choix de la table de travail, du siège ou de l’armoire de rangement, il faut toujours avoir un œil sur la sécurité de l’employé. On ne doit pas oublier que tout accident sur le lieu de travail engage la responsabilité de l’employeur. Ainsi, pas d’angle vif sur la table de travail, la stabilité du bureau doit être toujours vérifiée quand on s’assoit sur le bord de la table, la stabilité du siège quand on y prend place ou encore en basculant en arrière, et même la stabilité de l’armoire à l’ouverture de tous les tiroirs chargés de dossiers.
L’employé passe de nos jours beaucoup de temps au bureau et un poste de travail mal adapté peut causer divers problèmes de santé, comme le mal de dos, des douleurs au cou et autres qui peuvent conduire à des arrêts de travail répétitifs. D’où le besoin de miser sur l’adaptabilité. « Il faut lors du choix du matériel s’assurer que les dimensions sont respectées, que les réglages du siège sont adaptés, et vérifier le mécanisme synchrone de l’assise du dossier et le volume optimal pour l’emplacement des jambes sous le plan de travail », insiste Daniel Ducasse.
Tout cela, bien sûr, sans compromettre la résistance et la durabilité. « Pour le confort de l’employé, il faut que le matériel choisi dure dans le temps. Après un an d’utilisation, il est impératif que le siège conserve ses caractéristiques initiales pour le bien-être de l’utilisateur. Il ne faudrait pas, par exemple, que la mousse de rembourrage ne s’effondre après quelques mois d’utilisation ou encore que le tissu recouvrant le siège soit élimé », remarque-t-il. Pour créer les conditions en vue de booster la productivité de l’employé, rien n’est laissé au hasard.
