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Overseas Education Centre: Une implantation malgache à l’étude

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Overseas Education Centre: Une implantation malgache à l’étude | business-magazine.mu

L’entreprise fondée par le Dr Dorish Chitson offre depuis quinze ans un service d’accompagnement et d’orientation aux jeunes Mauriciens souhaitant étudier à l’étranger. Parmi ses projets : une antenne dans la Grande île d’ici 2017.

Fondée en 2002 par le Dr Dorish Chitson, l’Overseas Education Centre (OVEC) a pour vocation de faciliter les démarches des jeunes Mauriciens souhaitant s’inscrire dans des universités étrangères. Après des débuts modestes, où elle ne représentait qu’une université britannique, l’entreprise s’est développée au point de proposer aux aspirants étudiants les prestations d’une centaine d’universités.

Alors que Dorish Chitson menait seule l’OVEC au départ, la fondatrice et Managing Director de l’entreprise s’est entourée, depuis, d’un effectif de neuf personnes. L’OVEC brasse aujourd’hui un chiffre d’affaires de
Rs 5 à Rs 10 millions et a deux antennes, à Moka et Port-Louis. Elle est profitable et dépend uniquement des revenus versés par les multiples universités qu’elle représente. Les services offerts aux étudiants sont, en effet, gratuits.

Parmi les institutions auxquelles l’OVEC s’est associée récemment figure l’Université de Columbia, aux États-Unis qui ne compte que neuf agents à travers le monde. L’entreprise a graduellement élargi et diversifié son offre en vue de répondre à la demande des étudiants et de leurs parents en faveur d’universités se trouvant dans différents pays et sur plusieurs continents, à l’instar de l’Australie, du Canada ou de l’Asie. Selon Dorish Chitson, les institutions tertiaires du continent asiatique constituent une option beaucoup plus accessible aux bourses mauriciennes. «Nous essayons de trouver une solution pour tout le monde en fonction de leur budget», indique la Managing Director. Et d’ajouter que des universités de renom comme celle de Nottingham en Angleterre – l’une des dix meilleures de ce pays – ont ouvert des campus en Asie. La qualité de l’éducation et le certificat obtenu sont, affirme-t-elle, les mêmes pour un prix moins élevé. Des échanges d’un semestre sur le campus mère sont aussi proposés et beaucoup d’autres universités adoptent cette formule, poursuit Dorish Chitson.

Ce qui est sûr, observe la Managing Director, c’est que ce marché est en plein essor. Et pour cause, un «degree» international est l’une des solutions au problème de l’emploi sur le marché local car certains pays offrent aux étrangers la possibilité de poursuivre leurs études tout en exerçant une activité professionnelle. Au Canada, une autre formule est proposée : un permis de travail d’une durée équivalant au temps d’études est octroyé pour la période suivant celui-ci.

Très prisé comme destination d’études, le Canada recherche des candidats dans des filières spécifiques chaque année, selon les besoins des secteurs économiques, en ligne avec le principe du «cooperative learning». «Les étudiants cherchant à obtenir un premier ‘degree’ ont la priorité sur ceux voulant faire une maîtrise car le Canada préfère des étudiants qui peuvent être formés facilement», précise toutefois Dorish Chitson.

Autre service offert par l’OVEC, les «career fairs» visent à informer les étudiants potentiels des universités qui font partie du réseau de l’entreprise et des cours disponibles. Le dernier événement de ce genre a eu lieu du 5 au 7 février. Plusieurs «webinaires» (NdlR : séminaires qui ont lieu en direct sur Internet) et formations pour le personnel d’entreprise sont aussi à l’agenda.

Se voulant une référence dans son domaine d’activité, l’OVEC ne représente que des universités qui ont été visitées au préalable par les membres de son effectif. Outre les institutions étrangères, l’entreprise représente depuis quelque temps les universités implantées localement telles celles de Middlesex et Lancashire. Ces campus ont commencé à attirer à Maurice des étudiants africains.

L’OVEC reçoit également des demandes des Seychelles, de La Réunion et de Madagascar pour des études à l’étranger. À l’initiative de l’ambassade australienne et avec son soutien, les services des agences comme l’OVEC pourraient d’ailleurs s’exporter à Madagascar. Une opportunité que l’entreprise compte saisir en 2017, indique Dorish Chitson.

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