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Henry Loo: «Nous encourageons l’investissement en provenance de l’Asie»

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Henry Loo: «Nous encourageons l’investissement en provenance de l’Asie» | business-magazine.mu

2013 a été difficile pour le secteur de l’immobilier, avance Henry Loo, Chief Executive Officer de Le Meritt. Dans l’entretien qui suit, il aborde les objectifs que s’est fixé l’entreprise cette année.

BUSINESSMAG. Quelle lecture faites-vous de la performance du secteur immobilier en 2013 ?

2013 a été une année assez dure dans un contexte économique difficile et avec la chute des secteurs comme l’hôtellerie, le textile et la construction. Les Mauriciens ont opté pour une posture attentiste au lieu d’investir. En général, deux mois avant la présentation du Budget national, les gens n’achètent plus en raison de la taxation.

Plusieurs projets immobiliers autres que les nôtres n’ont pas été vendus et n’ont, par conséquent, pas vu le jour. En ce qui nous concerne, nous avons eu de nouveaux clients et des intérêts pendant l’année. De plus, certains propriétaires des résidences du Meritt Genesis, à Sodnac, les louent à des étrangers à partir de Rs 35 000, et ce jusqu’à  Rs 65 000. Cela leur rapporte un retour sur investissement.

Malgré la crise et la morosité, Le Meritt a fait un turnover de Rs 348,4 millions à fin juin 2013. Des dividendes de Rs 15,2 millions ont été distribués à plus de 800 actionnaires mauriciens et aux investisseurs de Singapour, de Malaisie et de Hong Kong.

BUSINESSMAG. Qu’en est-il du secteur de l’immobilier en ce début d’année ?

On note un excès de liquidités sur le marché local depuis fin 2013. Il y a aussi un surplus de l’offre au niveau des développements commerciaux et des espa-ces bureaux. Sur le plan résidentiel, la demande demeure stable.

BUSINESSMAG. Dans quelle mesure l’immobilier local subit-il les effets de la crise économique ?

L’immobilier, à Maurice, comprend deux types d’investissement: celui du marché internatio-nal, qui rapporte des devises étrangères au pays, et celui du marché local. L’immobilier international dépend directement des facteurs comme l’évolution de la bourse aux états-Unis, la crise en Europe et les possibilités de changement politique en Afrique du Sud. Le secteur de l’immobilier à l’échelle locale dépend également de tout cela.

BUSINESSMAG. Les projets de votre entreprise ont-ils été épargnés ?

Notre principal projet, Elipsis, a d’abord subi les effets des intempéries de début 2013. Le « contracteur » a également eu des difficultés  à recruter de la main-d’œuvre.

àce jour, trois tours de 150 logements ont été construites. Elles seront livrées par phase et par tour, à partir du dernier trimestre de 2014. C’est un projet d’envergure qui comprend 50 unités résidentielles par tour.

BUSINESSMAG. D’autres projets sont-ils prévus ?

Le Meritt ambitionne de créer plus de logements dédiés à la classe moyenne, et dont le coût varierait entre Rs 2,5 millions et Rs 4 millions. Nous allons initier des projets pour les petits budgets, qui cadrent avec le Housing Empowerment Scheme mis en place par le gouvernement.

En outre, la deuxième phase du projet Elipsis devrait être lancée au second semestre et livrée dans trois ans.

BUSINESSMAG. Y a-t-il des changements au niveau de la structure de l’entreprise ?

Nous avons recruté un nouveau Chief Operating Officer, David Boyce. De mon côté, je passe désormais énormément de temps à l’étranger car je m’occupe des investisseurs étrangers et des opportunités de développement dans la région de l’océan Indien et en Afrique.

Au niveau de l’entreprise elle-même, nous encourageons l’investissement en provenance de l’Asie, mais aussi des émirats arabes unis.

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