Varangue sur Morne Ode à la cuisine créole
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Al’origine, une vieille maison de garde-chasse abandonnée surveillant une écurie et une cressonnière, Varangue sur Morne a connu des débuts modestes en août 1992 avec une cuisine de 4 mètres carrés seulement et une varangue sous laquelle on installait 80 couverts. Depuis, l’établissement s’est agrandi avec récemment l’ouverture de Pergola Créole. Si bien qu’aujourd’hui, le restaurant est passé à 300 couverts.
Varangue sur Morne c’est avant tout une maison coloniale en bois transformée en restaurant qui nous fait opérer un retour dans le temps.
« L’origine de cet établissement ne peut se traduire par une simple allusion à cette architecture créole, ou une opération commerciale, quoiqu’il est vrai que nous sommes le pionnier de l’éco-tourisme dans cette partie sud-ouest de l’île », souligne José Hitié, Managing Director de Varangue sur Morne.
Exigence élevée
Varangue sur Morne a accueilli ses premiers clients le 1er août 1992 le jour de la Fête Nationale suisse. Par coïncidence, ses premiers clients seront des Suisses. José Hitié décidera ce jour-là d’augmenter le nombre de ses couverts de 80 à 110.
« Le niveau d’exigence est très élevé. Nous nous plions volontiers à toute demande. Nous sommes ouverts 7 jours sur 7 même les jours fériés. Depuis quelque temps, nous accueillons des croisiéristes. C’est une clientèle niche qui exige un service rapide », indique José Hitié. Par ailleurs, la piste d’atterrissage pour hélicoptère dans la cour de l’établissement rajoute à son charme. C’est ainsi qu’au moins une fois par semaine, Varangue sur Morne accueille des clients qui viennent par hélicoptère.
Varangue sur Morne c’est la promesse d’une carte subtile et inventive. Bruno Battour, le nouveau chef de l’établissement, propose une cuisine fusion à la confluence entre la cuisine européenne et la cuisine créole. Varangue sur Morne, c’est aussi son jardin indigène et endémique. Le volet culturel n’a pas été négligé non plus, avec la production d’u CD Sega enbas la Varangue avec Gerard Cimiotti.
Varangue sur Morne a débuté avec des bases très rudimentaires. Vu que l’établissement n’était pas connecté au réseau de la Central Water Authority (CWA), il a fallu développer tout un système de récupération, de traitement et de distribution d’eau. Et aujourd’hui, après vingt ans d’opération, Varangue sur Morne n’est toujours pas approvisionnée en eau potable. L’établissement doit payer les Water Rights pour puiser l’eau.Varangue sur Morne a aussi opéré sans électricité dans ses premières années avec des réfrigérateurs à gaz (achetés en Afrique du Sud). « À l’aide d’un générateur pour rouler certains équipements de cuisine, je convertissais simultanément du 240 volts en 12 volts pour alimenter mes lanternes et éclairer le restaurant le soir. Mon système sono est un CD-player portatif que j’ai pris d’une voiture. Heureusement qu’avec la venue du prince Edouard et avec ma contribution pour financer les poteaux et les câbles, j’ai été connecté au réseau du CEB en octobre 1994 », relate José Hitié.
