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Pesage de conteneurs : transitaires et exportateurs sous pression

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Pesage de conteneurs : transitaires et exportateurs sous pression | business-magazine.mu

Le 1er juillet verra l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations de SOLAS (Safety of Life at Sea). Entérinées par le comité de sécurité de l’Organisation maritime internationale (OMI), elles ont pour but d’éviter des accidents au cours des exercices d’embarquement et de débarquement de conteneurs.

En conséquence, les pays membres de l’OMI devront, à partir du 1er juillet, faire peser les conteneurs, afficher leur poids ainsi que leur contenu, cela en respectant la limite exigée par les réglementations. En effet, des accidents ayant pour origine des conteneurs surchargés, à travers le monde, ont poussé l’OMI à vouloir prendre des sanctions contre des expéditeurs qui déclarent une sous-estimation du poids de leur cargaison pour ne pas s’acquitter de frais additionnels.

En tant que pays membre de l’OMI, Maurice se prépare à mettre en place les nouvelles réglementations. À cet effet, des discussions ont lieu actuellement entre les transitaires et exportateurs, d’une part, et le ministère de l’Économie océanique, de l’autre. La directrice de la MEXA, Lilowtee Ramjun, qui a à charge de mener les négociations au nom du secteur privé auprès des autorités annonce la publication d’ici avril d’une version préliminaire des règles d’usage à respecter par toutes les parties concernées durant le pesage.

Les expéditeurs eux-mêmes auront pour responsabilité de vérifier le poids de leurs conteneurs. Aussi, sont-ils encouragés à avoir leur propre pont-bascule (weighbridge) pour assurer le pesage. Ceux qui possèdent déjà ce dispositif devront obtenir un certificat auprès du département des Legal Metrology Services, placé sous l’égide du ministère de l’Industrie et du commerce. Les autres devront se tourner vers un opérateur pouvant mettre à leur disposition un pont-bascule.

Embouteillages à prévoir dans le port

Dans ce second cas, des difficultés pourraient survenir, à commencer par des embouteillages sont ainsi attendus aux portes des entreprises ou organismes offrant des facilités de pesage. D’ailleurs, c’est l’une des raisons qui ont justifié le refus de la Cargo Handling Corporation (CHC). «It is practically impossible to have this done in the terminal as this will give rise to an unmanageable traffic problem in the port area», explique Gassen Dorsamy, Chief Executive Officer de la CHC.

Selon un transitaire, la Mauritius Ports Authority (MPA) aurait décidé de ne pas s’impliquer. Gupta Gopaul, Business Development Manager à Velogic et président de l’Association professionnelle des transitaires de l’île Maurice, souhaite que la CHC ou la MPA mette un pont-balance au service des petits exportateurs. Il se dit prêt à négocier avec les autorités en ce sens.

À ce jour, seule la Mauritius Chemical & Fertilizer Industry (MCFI) a proposé d’ouvrir ses portes 24 heures sur 24 et sept jours sur sept aux expéditeurs n’ayant pas accès à un pont-bascule. L’entreprise percevra un montant préétabli sur chaque tonne de cargaison.

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