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Sorbecassine: devenir une référence du sorbet haut de gamme d’ici à trois ans

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Sorbecassine: devenir une référence du sorbet haut de gamme d’ici à trois ans | business-magazine.mu

Lancée il y a un peu plus de vingt ans, la marque de sorbets mauricienne entend renforcer son positionnement sur le marché local en misant sur la vente en grande surface tout en préservant son cachet authentique.

Entreprise dédiée à la confection artisanale de sorbets, Sorbecassine fait un retour en force sur le marché local avec le lancement en grande surface, récemment, de sa gamme de produits bien mauriciens. Après une période pour le moins difficile, le directeur, Christophe Sauzier, a en effet obtenu le soutien de collaborateurs sur le plan de la communication, de l’administration, du «branding», de la commercialisation et de la distribution, ce qui lui a permis de remettre son affaire sur les rails. Selon le directeur, Sorbecassine devrait amortir ses frais dans un an et ambitionne de devenir une référence locale du sorbet haut de gamme d’ici à trois ans.

Sorbecassine voit le jour en 1994 à l’initiative de Christophe Sauzier, de son père Jean-Claude, dit Nano, ainsi que d’un partenaire français. Au début, les trois associés proposent un concept de «terrasse à sorbets». Alors que Nano Sauzier fournit le local et l’équipement à hauteur de Rs 1 million, leur partenaire français partage son expertise et son savoir-faire avec Christophe qui se passionne pour le métier.

La terrasse, située à la route Royale, Grand-Baie, offre des jus de fruits frais, des gaufres et des crêpes en plus des sorbets. L’enseigne fournit également des hôtels pour des commandes plus importantes. Cependant, un an après la création de Sorbecassine, le partenaire en affaires des deux Mauriciens se retire et Nano Sauzier rachète ses parts.

Commence alors une période morose pour l’entreprise. De fait, les activités de la terrasse tournent au ralenti et Christophe Sauzier est contraint de fermer boutique. Sorbecassine réduit sa production, obtenant de temps à autre des commandes d’hôtels et de restaurants. L’entrepreneur décide d’ouvrir parallèlement des restaurants et pendant dix ans, la compagnie sombre peu à peu dans l’oubli.

Après une quinzaine d’années dans la restauration, Christophe Sauzier est confronté à un choix : vendre les parts qu’il détient dans Sorbecassine ou liquider l’entreprise. Or, au début de l’année dernière, il trouve des associés qui partagent ses valeurs et veulent bien l’aider à redonner vie à son affaire. L’entrepreneur revient donc de plain-pied dans la fabrication artisanale de sorbets «Made in Mauritius» mais cible cette fois la grande distribution. Avec un atelier à Mon Loisir équipé de trois machines, de congélateurs industriels et un effectif de trois personnes, Sorbecassine demeure néanmoins dans une production à petite échelle. «En termes de volume, nous ne sommes pas à la hauteur de la concurrence mais nous espérons nous démarquer par la qualité et la teneur en fruits de nos sorbets», souligne Christophe Sauzier.

L’approvisionnement en fruits – goyaves, ananas, grenadilles… – se fait auprès de fournisseurs locaux, au gré des saisons. «Nous souhaitons que la production reste artisanale, proche des réalités de nos fournisseurs. J’ai d’ailleurs un réseau de petits planteurs avec qui je travaille et j’aime vraiment la dimension humaine et typique de mon métier», explique le directeur.

Sorbecassine est très attachée à la «mauricianisation» de ses produits, allant jusqu’à revoir l’image de la Bécassine traditionnelle ou utiliser un créole accrocheur pour les intitulés des sorbets. Les produits Sorbecassine se distinguent surtout par l’association de saveurs originales : «Tamarin Pima», «Coco-Zi Kann», voire «Cacao-Lapo zoranz». L’entreprise fait aussi le choix d’un logement de 500 ml, permettant à la clientèle de varier les plaisirs gustatifs lors d’une même occasion.

La compagnie prend, par ailleurs, des commandes d’autres enseignes ou de chefs en vue de l’élaboration de sorbets et glaces particuliers. «Les sorbets peuvent se faire avec des fruits mais aussi avec des herbes aromatiques comme le basilic, entre autres», indique Christophe Sauzier.

S’agissant de la communication, Sorbecassine a sa page Facebook où le public est informé des points de vente et des nouveaux sorbets disponibles. Un moyen également, pour le directeur, de se tenir au courant des attentes de la clientèle.

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