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Le Groupe Vatel reconnu «Meilleure École Hôtelière» aux 17e Worldwide Hospitality Awards

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Vatel compte plus de 50 écoles de management hôtelier implantées en Europe, aux Amériques, en Asie et en Afrique. Leur mission commune est de préparer les jeunes générations à construire leur avenir professionnel dans l’hôtellerie internationale et le tourisme.

Le classement d’une école, fût-il excellent, ne préjuge malheureusement pas de l’attractivité des métiers pour lesquels elle forme. De fait, le tourisme a perdu beaucoup de son attrait auprès de jeunes Mauriciens. La Covid-19 a durement affecté l’image du secteur et les jeunes sont attirés par des carrières a priori plus faciles ou plus rémunératrices à court terme. «S’ils considéraient le moyen terme, ils changeraient d’avis et seraient plus nombreux à étudier dans nos écoles pour embrasser de magnifiques carrières ici ou à l’étranger», explique Renaud Azema, CEO de Vatel Mauritius.

Renaud Azema exprime sa joie de voir Vatel être classée au 11e rang mondial dans la catégorie Hospitality & Leisure Management en 2022 par QS World University Ranking. La génération actuelle, dit-il, a besoin d’être correctement informée et accompagnée car les jeunes connaissent mal les opportunités qui émergent au cours d’un voyage dans le secteur touristique. «Une majorité des anciens attestent qu’ils ne s’attendaient pas à faire de tels parcours. Réussir est à la portée de tous, mais il faut prendre le bon chemin. Le fait d’avoir une telle reconnaissance et un tel classement nous aide à nous démarquer de nos concurrents

Le Groupe Vatel et tous ses campus dans le monde ont remporté le titre de «Meilleure École Hôtelière» lors des 17e Worldwide Hospitality Awards parmi plus de 42 établissements internationaux prestigieux. Renaud Azema exprime sa fierté de l’évolution de l’institution. C’est une fierté pour l’ensemble des écoles du réseau de voir ainsi reconnue la qualité de la formation qu’elles dispensent. Le titre d’une année est remis en jeu tous les ans et c’est un challenge permanent que d’offrir des formations qui collent toujours à la réalité d’une économie versatile. Le plus important pour le personnel de Vatel est de permettre en permanence à ses étudiants de parfaitement s’intégrer au secteur touristique, qui est de plus en plus exigeant et de plus en plus compétitif. «La meilleure école n’est pas celle d’une année, c’est celle qui, génération après génération, apporte des jeunes qualifiés, motivés, ambitieux et agiles à ce magnifique secteur qu’est le tourisme», fait-il remarquer.

À Maurice, l’on parle d’ouvrir la porte de nos établissements à la main-d’œuvre étrangère, notamment après que les opérateurs de l’hôtellerie indiquent qu’il est aujourd’hui difficile de recruter localement. En tant que CEO de Vatel, Renaud Azema pense qu’à trop faire venir de travailleurs étrangers, nous prenons le risque de dénaturer le tourisme mauricien qui s’est construit sur la population elle-même. Mais après tout, dans de nombreux pays, la main-d’œuvre expatriée est nombreuse et ne nuit pas au service. Les étrangers qui viennent, soutient-il, doivent être qualifiés pour le métier qu’ils viennent faire, formés aux valeurs de notre société mauricienne, qu’ils puissent converser avec les clients et aient une connaissance minimale de l’île Maurice touristique. D’ailleurs, pour l’éducation, Renaud Azema a proposé qu’une formation obligatoire soit imposée à chaque nouvel arrivant, payée par celui qui le fait venir.

Le monde du tourisme et de l’hôtellerie se réinvente. Plusieurs rapports mettent d’ailleurs en exergue que les voyageurs sont davantage sensibles à l’environnement et aux technologies. Comment les formations de Vatel s’adaptent-elles à ces nouveaux besoins ? Vatel Group a depuis plusieurs années intégré ces grandes tendances. C’est d’ailleurs le nom d’un module au sein de ses programmes. Il y a en bachelor trois options importantes, notamment, le développement durable, le digital et le bien-être. C’est trois aspects de la réalité sociale et économique font partie intégrante des réflexions sur lesquelles les étudiants doivent travailler, notamment pour leur mémoire de fin de cycle, et Vatel est également une école écologique impliquée dans le Race to Zero. C’est une campagne mondiale soutenue par les Nations unies qui rassemble les acteurs non étatiques, afin qu’ils prennent des mesures rigoureuses et immédiates pour réduire de moitié les émissions mondiales d’ici à 2030 et créer à terme un monde plus sain et plus équitable sans émissions de
carbone.

Les consultations budgétaires ont lieu actuellement. En tant que professionnel du domaine de la formation et de l’hôtellerie, le CEO avance que le meilleur investissement pour le pays pour dynamiser le secteur serait de développer l’aide aux familles dans le besoin pour permettre à leurs enfants d’étudier dans le secteur de leur choix. Ensuite, encourager les Mauriciens à étudier tout en travaillant dans le cadre d’une formule d’apprentissage ouverte au tertiaire. Ou encore développer le « career guidance » et exposer toutes les facettes du tourisme aux jeunes en quête d’orientation. «Puisque le jeunes veulent partir, définir des parcours ayant pour finalité la mobilité, tout en les gardant suffisamment longtemps au service de l’économie locale, contrôler l’arrivée de la main-d’œuvre étrangère dans le cadre d’une immigration réfléchie ou encore encourager les jeunes qui sont en attente de leurs résultats SC et HSC à acquérir des compétences en passant quelques mois en fin d’année dans des activités touristiques dûment rémunérées.» Parallèlement à cela, le secteur privé doit rendre plus attractives les positions ouvertes et attirer les gens avec ce qui motive aujourd’hui la population active : Work life balance, rémunération décente, reconnaissance,
flexibilité…

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