Prodesign : Home Green Home

Le ralentissement qui affecte le secteur du bâtiment n’a pas diminué l’engouement pour la construction écologique. Prodesign entend exploiter pleinement ce créneau.

L’avenir est dans les bâtiments verts ! Chez Prodesign, on en est convaincu. Cette firme d’expert-conseil en ingénierie a décidé de diversifier ses opérations en ouvrant un département d’externalisation, un centre de recherche et de développement et surtout en offrant un service dédié aux bâtiments verts. Celui-ci comprend la modélisation dans le domaine énergétique, la certification internationale LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) et l’audit énergétique, notamment.

« C’est dans l’optique d’optimiser la prestation de services liés aux projets verts que nous avons investi dans des logiciels informatiques avancés permettant de diminuer les coûts, d’éviter le gaspillage et de réduire le temps de construction», souligne Vikramsing Bhujun, le directeur de Prodesign.

En ces temps de ralentissement économique, les bâtiments verts permettent de réaliser des économies sur le long terme, poursuit notre interlocuteur.

Il est essentiel de faire la distinction entre un bâtiment vert et un bâtiment durable, insiste de son côté le Dr Mahendra Gooroochurn, Research Manageret Lead Sustainability Consultantde Prodesign. «Les bâtiments dits durables impliquent l’absence de tout impact sur l’environnement et, par conséquent, relèvent de l’idéal. En revanche, un bâtiment vert est parfaitement réalisable et se conçoit comme ayant un impact minimal sur l’environnement, et ce à toutes les étapes de la construction », explique-t-il.

L’étape du planning

Les architectes et les ingénieurs du département Mechanical and Electrical Engineeringde Prodesign travaillent de concert dès le stade d’élaboration des plans dans le cadre de la conception des bâtiments verts. Alors que pour la conception des bâtiments traditionnels, ces deux groupes ne se concertent point.

À l’étape du planning, les professionnels du bâtiment se penchent sur les possibilités techniques en vue d’optimiser les énergies renouvelables. Des alternatives naturelles pour l’éclairage, la ventilation et le pompage de l’eau sont envisagées et intégrées aux plans.

Plusieurs facteurs sont pris en ligne de compte pour minimiser l’impact environnemental pendant la construction. « D’abord, nous prenons des précautions pour minimiser l’impact des conditions climatiques adverses sur le voisinage. Nous minimisons l’accumulation des déchets sur le chantier. Le choix des matériaux est aussi crucial. Nous privilégions des matériaux recyclables disponibles localement et qui émettent moins de dioxyde de carbone », indique Mahendra Gooroochurn.

Des mesures post-construction sont de mise pour qu’un bâtiment soit considéré comme vert stricto sensu. « L’utilisation de l’eau doit être optimisée. Par exemple, des provisions doivent être faites pour que l’eau traitée de la Central Water Authority ne soit pas utilisée pour arroser ou nettoyer les toilettes. Si le bâtiment se trouve dans une région pluvieuse, il faut faire les aménagements nécessaires pour recueillir cette eau pour ensuite l’utiliser. De même, il faut optimiser l’énergie », ajoute Mahendra Gooroochurn.

Ce n’est qu’après avoir optimisé la performance énergétique du bâtiment qu’on pourra considérer l’utilisation des énergies renouvelables (photovoltaïque et éoliennes) pour arriver à des solutions vertes.